COMMUNE PRESENCE
Tu es mon amour depuis tant d’années,
Mon vertige devant tant d’attente,
Que rien ne peut vieillir, froidir ;
Même ce qui attendait notre mort,
Ou lentement sut nous combattre,
Même ce qui nous est étranger,
Et mes éclipses et mes retours.
Fermée comme un volet de buis
Une extrême chance compacte
Est notre chaîne de montagnes,
Notre comprimante splendeur.
Je dis, ô ma martelée ;
Chacun de nous peut recevoir
La part du mystère de l’autre
Sans en répandre le secret ;
Et la douleur qui vient d’ailleurs
Trouve enfin sa séparation
Dans la chair de notre unité,
Trouve enfin sa route solaire
Au centre de notre nuée
Qu’elle déchire et recommence.
Je dis chance comme je le sens.
Tu as élevé le sommet
Que devra franchir mon attente
Quand demain disparaîtra.
En ce Clos Fleuris,
de tes Désirs..
Aux interstices
Associés et largement ouverts,
écarts,
De Métal et de Bois...
de Nos
Respectives et communes Floraisons....
Invitant davantage aux Regards, qu'à la Cueillette....
Préservant
l'Essentiel
de ce qui
est et devient en Nous
L'E-SEns-Ciel...
Et ce Matin
Caressant les Dessous
de ta Féminité....
Intimité secrète
Où tu me guides,
Pour que Vienne,
s'épandre
Ma Semence......
Telles la Midouze,
Vers l'Océan
de Tes
Fantastiques
et Infinis
Territoires
où
Comme Personne
en ce Monde
tu m'Ac-Cueilles
Pour de Mes Larmes d'Emois,
t'Abreuver....
Et Irriguer
Tes
PLus Sauvages
En-Vies...
de Nous